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La plupart des sports modernes ont été inventés et codifiés par les Britanniques… de quoi permettre à leurs créateurs de s’arroger quelques privilèges dans la composition des équipes nationales. Ainsi, selon que l’on parle de foot, de rugby, de cricket ou encore de tennis, les équipes nationales des Îles britanniques ne sont pas tout à fait les mêmes. Petit récapitulatif avant le quart de finale de la Coupe du monde de foot, France-Angleterre (20h).
Aux Jeux olympiques de Tokyo (2021), des joueuses sous le maillot de l’équipe de Grande-Bretagne et d’Irlande-du-Nord. Photo d’archives AFP/ASANO IKKO 
De tous les sports collectifs, le foot est celui qui divise le plus les Britanniques. Angleterre, pays de Galles, Ecosse, Irlande du Nord… chaque nation composant le Royaume-Uni possède son équipe nationale.
La raison ? Le football est loin d’être le sport mondialisé qu’il est aujourd’hui au moment de sa création. Il se structure autour de différentes fédérations qui ne sont pas crées toutes en même temps alors que sa diffusion ne dépasse pas encore les frontières du Royaume-Uni. Ainsi, c’est en 1863 qu’est créée la Football Association (FA), qui régit le football anglais. Il faut attendre dix ans pour voir la Scottish Football Association (1873) être fondée à son tour, puis arrive la Football Association of Wales (1876) et enfin la Irish Football Association (1880).
A noter que la scission entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord (qui reste rattachée à la couronne anglaise), date du début des années 1920. A ce moment là, la République d’Irlande crée sa fédération de football qui prend son indépendance de l’Irish Football Association.
Dès lors les quatre nations restent toujours séparées, malgré les pressions de la Fifa, qui aurait aimé rassembler les équipes sous un même drapeau après la Seconde Guerre mondiale. En 1958, l’Angleterre, l’Ecosse, le pays de Galles et l’Irlande du Nord participent d’ailleurs tous les quatre à la Coupe du monde.
Connaissez-vous bien l’équipe d’Angleterre ?
Les Bleus retrouvent l’Angleterre ce samedi (20h) en quart de finale de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Testez vos connaissances sur l’adversaire des Bleus grâce à notre quiz en cliquant ici.
En rugby, les équipes nationales sont structurées de façon assez similaires… sauf que l’Irlande du Nord est rattachée au reste de l’île. Des raisons sociologiques expliqueraient cette différence. Le rugby, dans la première moitié du XXe siècle, est un sport qui fédère davantage de protestants que de catholiques. Ainsi dans les  années 1920, ce sport ne représente pas un enjeu majeur aux yeux des autorités de la nouvelle République d’Irlande, qui acceptent qu’il reste administré par les instances de Belfast.
Ainsi, jusqu’à aujourd’hui, l’Irlande est toujours restée unie en rugby.
On ne pense pas beaucoup à ce sport de notre côté de la Manche, mais le cricket fait partie des plus suivis au Royaume-Uni. Dans ce sport aux origines très anciennes, l’Irlande (unifiée) et l’Ecosse, ont toutes les deux leur équipe nationale. Ce n’est cependant pas le cas du pays de Galles, qui est intégré à l’équipe d’Angleterre.
Historiquement, il existait en réalité une équipe de Grande Bretagne (Angleterre, pays de Galles et Ecosse), jusqu’en 1994, date à laquelle l’Ecosse a obtenu son équipe nationale. Ce n’est pas le cas du pays de Galles, même si son statut continue de faire débat de façon récurrente au sein des instances du cricket.
Aux JO, l’Angleterre n’est pas reconnue comme une nation. C’est donc une équipe de  « Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord », qui est présentée, quel que soit le sport. Cette appellation officielle est surprenante, puisque la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord forment… le Royaume-Uni.
Ainsi, même en foot, ou encore en rugby à VII, les joueurs et joueuses écossais, gallois ou encore nord-irlandais peuvent se mêler aux Anglais pour former l’équipe olympique. Ce qui n’est pas toujours des plus aisés en terme de cohésion.
Enfin, en tennis, pour la Coupe Davis notamment, les joueurs issus du Royaume-Uni sont également tous rassemblés sous la bannière de la Grande-Bretagne, quelle que soit leur nationalité. L’exemple le plus connu est celui de l’Ecossais Andy Murray, vainqueur de la Coupe en 2015 avec la Grande-Bretagne. Souvent encensé pour ses succès dans sa carrière par la presse anglaise, les tabloïds n’hésitent cependant pas à rappeler sa nationalité écossaise dès qu’il perd.

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