Cette victoire à 4 points est-elle une bonne affaire, même si le bonus offensif paraissait dans vos cordes ?
C’est une très bonne affaire. Entre les joueurs, on s’est dit qu’elle montre vraiment l’ambition du groupe et l’énergie qu’il dégage. Gagner ici en Irlande est très compliqué, et on est quand même un peu déçus de ne pas avoir fait un match entier et de ne pas avoir ce point de bonus. Mais il y a un an, peut-être qu’on aurait été les plus heureux du monde. Ça montre que les ambitions du club et des joueurs augmentent.
C’est une très bonne affaire. Entre les joueurs, on s’est dit qu’elle montre vraiment l’ambition du groupe et l’énergie qu’il dégage. Gagner ici en Irlande est très compliqué, et on est quand même un peu déçus de ne pas avoir fait un match entier et de ne pas avoir ce point de bonus. Mais il y a un an, peut-être qu’on aurait été les plus heureux du monde. Ça montre que les ambitions du club et des joueurs augmentent.
Ce week-end aura été dingue du début à la fin pour vous, qui avez dû décaler le retour vers La Rochelle dimanche matin, au lieu de samedi soir…
C’est un week-end dingue, ce sont des choses (la délocalisation à Dublin dans un stade vide, NDLR) qui peuvent arriver dans le rugby malheureusement. Comme Ronan (O’Gara) et son staff ont su le dire, tout le monde a réussi à s’adapter. On parle souvent du staff technique mais là, il faut vraiment tirer un coup de chapeau à tout le staff qui tourne autour de cette équipe, qui organise les déplacements. Je pense à Arnaud Dorier (le « team manager » NDLR), à tous les prépas, à ceux qui s’occupent du matériel, qui ont été énormes pour nous mettre dans les meilleures conditions pour jouer malgré toutes les difficultés.
Cela vous a-t-il fait bizarre de jouer dans un Aviva Stadium – qui sera le stade de la finale de Champions Cup en mai – vide ?
C’est un magnifique stade, beaucoup de ceux qui n’y avaient jamais joué étaient ravis de le découvrir. Certes, il n’y avait pas cette petite ambiance hostile qu’on peut ressentir en Coupe d’Europe en Irlande, mais ça fait partie des choses et, de toute façon, on n’avait pas le choix.
Comment avez-vous pris les choses, vendredi soir, quand vous avez appris que ce match se jouerait à Dublin ?
Depuis jeudi, c’était un peu 50/50, on attendait de savoir. Que ce soit l’EPCR ou tous ceux qui ont demandé de repousser le match ou d’attendre le dernier moment avaient leurs raisons. Nous, on est joueurs, on nous dit d’aller dans ce stade, on y va, ça fait partie du job.
Vous enchaînez deux performances solides (49-26 et 29-36 contre Northampton et l’Ulster), alors que La Rochelle était habituée aux montagnes russes…
La phase de poule est presque la plus importante en Coupe d’Europe, pour les réceptions en phase finale. Ça passe très vite. C’est fondamental d’être performant dès le début, on a su le faire à la maison puis aujourd’hui (samedi). Cette victoire nous servira plus tard si on a la chance d’aller en 8e, en quart ou en demie. Ce n’est pas fini, loin de là, il reste deux matchs capitaux mais on est sur la bonne voie.
Le Leinster et Toulouse avaient su aller gagner chez un gros, vous en avez fait de même ?
C’est hyper important de se rassurer, même si on est sûrs de nos forces, tout en restant très humbles et prêts à travailler très dur toutes les semaines.
Est-ce une satisfaction d’avoir autant marqué physiquement vos adversaires d’entrée ?
Bien sûr. C’est un de nos points forts d’être plutôt puissants dans nos collisions offensives et défensives. Ce sont des choses sur lesquelles on a pu se rater par certains moments en Top 14, que l’on n’exploitait pas assez ou à moitié. C’est un peu le message du staff, aussi, ces dernières semaines : jouer avec nos forces pour avancer et gagner, ne jamais être frustrés.
Le match a été marqué par votre discipline, très propre en première période, avec 4 pénalités, beaucoup moins en seconde, avec 12 fautes au final…
Il faut qu’on corrige ces fins de match. J’ai quand même envie de saluer l’Ulster, une grande équipe qui a fait une grande deuxième mi-temps. Mais on aurait pu faire certaines choses différemment et ne pas – je n’ai pas envie de dire sombrer, car on finit par gagner le match – baisser de niveau comme on l’a fait en deuxième mi-temps.