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Trop vite largués au score en raison de leur indiscipline et d’inexplicables absences défensives, les Lyonnais ont rendu la tâche presque trop facile aux partenaires de Daly et Goode, malgré un Dumortier étonnant au poste d’arrière.
Elliot Daly
L’arrière des Saracens a marqué des points précieux sous les yeux du nouveau sélectionneur du XV de la Rose Steve Borthwick, inscrivant en moins de 25 minutes un formidable triplé synonyme de bonus offensif pour les siens, après la réalisation initiale de Lozowski sur interception. Tranchant et inspiré, l’ancien joueur des Wasps a tout bonnement donné le tournis à la défense lyonnaise, notamment au trois-quarts centre Maraku qui a chassé les courants d’air toute la première période. Il a par ailleurs rappelé la longueur et la précision de son jeu au pied à plusieurs reprises, réalisant notamment un superbe 50:22 en fin de première période.
Alex Goode
Bombardé à l’ouverture en remplacement du capitaine Owen Farrell suspendu, l’habituel arrière a mené avec brio le jeu de sa formation en première période, alternant avec bonheur jeu à la main et occupation au pied (à l’image d’un superbe 50:22 dès la première minute). Précis dans son jeu de passes et sa distribution, Goode s’est en outre acquitté d’un très honorable 6/8 au pied, pas si loin que ça des standards de l’habituel titulaire. Parmi les gros joueurs du match, on signalera aussi le troisième ligne Ben Earl, récompensé de son immense abattage par un essai dans les arrêts de jeu, à la conclusion d’un ballon porté.
Ethan Dumortier
Repositionné pour la première fois au poste d’arrière, le meilleur marqueur du Top 14 a fait honneur à sa flatteuse réputation en inscrivant un doublé aux Saracens, dont une merveille de contre-attaque en solitaire de plus de 60 mètres « à la Blanco », qui le vit endormir Max Malins avant de déborder toute la défense et de taper à suivre pour lui-même. Fiable sous les ballons hauts comme à son habitude, on ne recense à son débit qu’un plaquage manqué sur son vis-à-vis Eliott Daly, qui ouvrit la voie du triplé à ce dernier. Mais peu de ses partenaires peuvent décemment le lui reprocher, à dire vrai…
Lyon défait avec les honneurs sur la pelouse des Saracens !
Le film du match > https://t.co/vO0YzRIz2o#SARLOU pic.twitter.com/fPRqSOkVsN
Dylan Cretin
Difficile d’écrire, au vu de la physionomie globale du match, que le troisième ligne rhodanien a coûté plus cher à son équipe que d’autres joueurs. Reste qu’après dix premières minutes plutôt convaincantes des Lyonnais qui donnaient l’impression de bien résister en défense aux Sarries, le carton jaune plus qu’évitable récolté par le troisième ligne international fut le déclencheur de la débâcle du Lou, qui perdit toutes ses illusions durant son infériorité numérique. Pis, alors que Lyon donnait l’impression de revenir (un tout petit peu) dans la parte après l’essai de Maraku, une nouvelle faute de Cretin sur le côté d’un ruck offrit aux Saracens l’opportunité d’une pénaltouche victorieuse, qui leur permit de reprendre le fil de la rencontre.
Josua Tuisova
On attendait évidemment monts et merveilles du buffle lyonnais, sur ce terrain synthétique susceptible de mettre en avant ses qualités. Las, Tuisova fut globalement sevré de bons ballons, hormis sur cette action de la 57e qui le vit ouvrir la voie de l’essai à Arno Botha. Pour le reste, le Fidjien s’est surtout employé en défense, réussissant pas moins de 13 plaquages (record du match à égalité avec Kpoku). De quoi générer une certaine frustration ? Il faut le croire, tant le coude en avant qu’il assena dans la gorge d’Alex Goode semblait répréhensible, qui plus est au moment où le Lou toquait à la porte du double bonus. Quant à savoir si Tuisova échappa au carton rouge par miracle ou par simple mansuétude de l’arbitre italien, on vous en laissera juges. À moins que la commission de discipline ne s’en charge dans les jours à venir…
Billy Vunipola
Si certains cadres des Saracens ont évolué à la hauteur de leur réputation, ce ne fut clairement pas le cas du numéro 8 Billy Vunipola, pas vraiment décidé à se faire mal dans ce rendez-vous trop vite plié en faveur des siens. S’il s’est distingué en début de match par une paire de passes après contact dont il a le secret, le numéro 8 du XV de la Rose s’est clairement « planqué »une fois le score acquis en faveur des siens, en ne se signalant plus qu’au travers deux pertes de balle et autant de plaquages manqués, comme le signe que cette soirée trop facilement lancée face au Lou n’était clairement pas de ces matchs qui lui donnent vraiment envie…
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