TOP 14 – En manque de temps de jeu à Toulouse, Arthur Bonneval a débarqué à Brive mi-janvier. Depuis l'ailier de 27 ans enchaîne les titularisations pour son plus grand plaisir. Il revient sur ce changement, et sur le choc qui attend les Brivistes ce samedi (17 heures) contre Perpignan.
Quelles sont vos premières impressions à Brive ?
Cela fait deux semaines que je suis là. L'environnement est tout nouveau pour moi qui n'avais connu que Toulouse, mais j'ai été très bien accueilli par l'ensemble des joueurs et du staff. Avant de venir, je connaissais Dany Brennan de Toulouse, et Esteban Abadie des Barbarians. Et puis j'ai de suite reçu un message de Saïd Hirèche. Il a été très accueillant avec moi. Plus les jours passent, plus tu connais les mecs et tu crées des affinités.
Quelle image aviez-vous du club ?
J'avais l'image d'un club assez « familial » et c'est ce que je retrouve. Il y a pas mal d'anciens joueurs dans le staff, comme Arnaud Mela et Jean-Baptiste Péjoine, ce qui ressemble à Toulouse. Tous les mecs travaillent les uns pour les autres et c'est génial à vivre. J'avais pas mal d'appréhension en arrivant dans un nouveau groupe et au final c'est limpide.
Depuis votre arrivée, tout s'est très vite enchaîné. Comment vous sentez-vous ?
Ça a bien commencé avec cette victoire contre Cardiff en Challenge Cup. Nous avons eu un peu plus de mal contre Bayonne samedi dernier notamment en deuxième mi-temps. Nous avons un match important ce week-end contre Perpignan ! Tout s'enchaîne très vite, mais je suis content. Lors des deux premiers matchs, j'ai joué 80 minutes. Ça fait du bien forcément, d'autant plus que ça faisait un mois et demi que je n'avais pas joué. Pour un ailier, c'est important d'enchaîner les matchs pour engranger de la confiance, et trouver les bons repères. Pour l'instant, il n'y a que du positif.
À Toulouse, vous aviez l'habitude de préparer des matchs pour vous qualifier. À Brive, vous êtes à la lutte pour le maintien. Cela change-t-il quelque chose dans la manière d'aborder les semaines ou les rencontres ?
L'objectif est toujours le même. Que ce soit pour gagner des titres ou se maintenir, il n'y a qu'une solution, c'est de gagner ! Ça reste des matchs à pression. Après, il n'y a pas le même projet de jeu à Toulouse et à Brive donc j'ai quelques repères à assimiler.
Depuis le début de la semaine, on sent l'effervescence monter avant ce choc contre Perpignan…
Toute cette ferveur me plaît. Je viens d'une ville où il y en a beaucoup aussi. Ce week-end, c'est un match à forts enjeux entre l'avant-dernier et le dernier. Perpignan arrive en confiance après sa victoire contre le Stade français. Mais ce n'est pas une finale, il reste une dizaine de matchs à venir. Quoi qu'il se passe samedi, la saison n'est pas finie.
Ce sera votre premier match sous vos nouvelles couleurs dans un Stadium plein. Êtes-vous impatient ?
J'ai hâte de vivre un tel match ici. Les joueurs m'ont montré des vidéos de l'ambiance à domicile. Quand j'étais venu avec Toulouse en début de saison, on avait été bien accueilli (sourire). Alors je suppose que lorsque nous sommes du bon côté, ça doit être stimulant ! Nous avons besoin de ça. L'ambiance motive encore plus les troupes, surtout pour un match comme celui qui nous attend.
Quel regard portez-vous sur cette équipe de Perpignan ?
C'est une équipe assez physique, agressive, avec de gros porteurs de balle. Si on répond dans ces domaines, nous allons avoir nos ballons et ainsi pouvoir les exploiter avec nos qualités derrière. Nous avons une bonne capacité d'alterner, que ce soit avec Nicolas Sanchez ou Enzo Hervé. Il va falloir répondre présent dès les premières collisions.
L'absence de Mathieu Acebes, suspendu, avec qui vous avez joué avec les Barbarians en 2021, peut-elle peser dans un match comme celui-là ?
Mathieu, c'est un gros leader, le fer de lance de Perpignan, un mec qui aboie sur son équipe. Sur les matchs à pression, il est important pour eux. Il est suspendu, mais ils ont d'autres ailiers compétents.
La victoire briviste lors du match aller peut-elle rester dans les têtes catalanes ?
C'est toujours important de marquer ses adversaires directs. Quand tu as battu une équipe à l'aller, je pense qu'inconsciemment il y a la mémoire du corps… Ils savent que tu leur as fait mal chez eux. Il vaut mieux ça que d'en avoir pris 40 là-bas !

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