À mi-saison, le Racing Club Narbonnais peut sourire au moment du premier bilan. Une huitième place au classement, une seule défaite au Parc des Sports, un troisième bloc de haut niveau avec des résultats à l’extérieur – à Blagnac 12-12, à Hyères 15-16 et à Nice 26-33 -. Alors forcément, les ambitions évoluent : "On a en perspective cette sixième place, qui n’est pas un mirage. Il y a une dynamique qui s’est créée". Xavier Marco développe les propos de Pierre Lavigne : "Notre équipe s’affirme, grandit, prend confiance. J’aimerais y arriver à cette sixième place, ça me titille". Le directeur général du club audois conclut : "Ce ne sera pas la mort de ne pas y arriver, mais ça peut pimenter notre fin de saison".
Concernant la montée en Pro D2, ce n’est pas dans l’idée immédiate. Avant tout le nouveau bureau souhaite structurer le Racing Club Narbonnais pour monter à l’étage supérieur avec la possibilité de s’y installer, d’ici 3 à 4 ans.
Au milieu du mois de décembre, il est encore tôt pour évoquer le futur du staff actuel, ou même savoir quel effectif sera présent pour la saison prochaine… Mais Xavier Marco et Pierre Lavigne, les deux hommes principaux du Racing Club Narbonnais, l’ont annoncé, "la saison prochaine se prépare dès janvier".
Au Racing, ce n’est plus un secret. Le trio d’entraîneur Seron-Mach-Logerot est en fin de contrat au mois de juin. Alors la question de leur avenir se pose forcément. À l’heure actuelle, aucune décision n’a encore été prise, mais "le calendrier est clair", lance Pierre Lavigne. "Qui monte dans le TGV ? Nous, on présentera le projet et on verra ceux qui veulent y monter. Le choix des hommes est essentiel, mais ce qui me paraît important c’est la démarche. Les choix, quel budget, quel staff, combien, quel effectif. Ce sont des questions qui seront tranchées très vite. Fin janvier ou courant février".
Si aucune tendance ne ressort du discours des deux hommes, il y a en revanche une difficulté qu’ils veulent arrêter, "l’instabilité chronique. C’est un élément. Faut-il, en période de reconstruction, stabiliser ou retrouver de l’instabilité ?".
Du côté de l’effectif, plus d’une vingtaine de joueurs ont un contrat qui court jusqu’en 2024.
Revenu en terre narbonnaise à l’été 2021, Louis-Benoît Madaule est blessé depuis de nombreux mois. Annoncé de retour prochainement, l’ancien troisième ligne du Stade Toulousain pourrait avoir un nouveau rôle au sein de son club formateur. "Il peut être une belle ressource pour nous", souligne le directeur général du Racing : "Personnellement, je pense que ce serait une grave faute de se passer d’un tel profil. Il a l’expérience du haut niveau, très haut même et puis il s’est posé des questions. Il arrive avec tout ce capital et il faut s’appuyer dessus". Pierre Lavigne attache une importance capitale à l’identité narbonnaise : "Il y en a d’autres et on ne les utilise pas assez. Alors à quelle place, comment ? Il faut y réfléchir, mais les remettre dans le circuit c’est sûr".
Alors toujours joueur la saison prochaine, c’est à coup sûr l’envie de Louis-Benoît Madaule. Mais quel autre rôle peut-il avoir, lui qui a obtenu tous les diplômes d’entraîneurs ?
A l’occasion de la présentation de l’effectif de cette saison en août dernier, les nouveaux aménagements du Parc des Sports avaient été dévoilés. Hier, Xavier Marco a évoqué une date de livraison attendue pour septembre 2023. Pour ces 1 000 m2 de réceptif supplémentaires, il ne s’agirait que d’un assemblage de pièces, ce qui expliquerait que les travaux n’aient toujours pas débuté.
D‘après les deux hommes forts du Racing, Xavier Marco et Pierre Lavigne, cette plateforme permettrait de fédérer encore plus autour du club et surtout d’attirer les partenaires ou peut-être un investisseur.B. R.
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