XV DE FRANCE – C’est dans les Landes, à Capbreton, que le XV de France s’est installé pour un stage de préparation qui va durer un peu moins de deux semaines et qui doit amener les Bleus jusqu’au premier match du Tournoi en Italie, le 5 février prochain.
Depuis dimanche soir, la délégation tricolore a posé ses valises à Capbreton et c’est sur la côte landaise que, jusqu’au 3 février, Antoine Dupont et sa troupe vont préparer la prochaine grande échéance qui les attend, à savoir le prochain Tournoi des 6 Nations. "Par rapport à Marcoussis, au niveau de la température, ça ne change pas grand-chose, sourit l’ailier de Lyon Ethan Dumortier. En amont, ce que vous ne voyez pas, c’est que l’intégralité du staff a fait énormément de travail pour nous mettre dans les meilleures dispositions. Nous sommes seuls dans l’hôtel (Le Baya, NDLR), qui est privatisé. La salle de musculation de Marcoussis a été entièrement déplacée jusqu’ici. Nous avons des vestiaires, tous les ordinateurs pour travailler sur la stratégie de l’équipe. En fait, nous sommes presque comme à Marcoussis et l’objectif est de découvrir quelque chose de différent, puisqu’il y aura une partie de la préparation de la Coupe du Monde qui se fera à Capbreton. Après, on n’a pas forcément l’impression d’être dans un autre endroit. Tout est organisé pour la performance et pour que l’on soit dans les meilleures dispositions."

Les joueurs du XV de France lors du stage à Capbreton
Les joueurs du XV de France lors du stage à Capbreton Rugbyrama – Pablo ORDAS

Dès lundi, pendant que Fabien Galthié et Antoine Dupont étaient à Londres pour la conférence de presse de présentation du Tournoi, les Bleus se sont retrouvés pour différents ateliers. "L’objectif, c’est de transformer 42 joueurs qui viennent de différentes équipes en un seul et même groupe, en une seule et même équipe, raconte le troisième ligne rochelais Paul Boudehent. Ça a été le maître-mot de la journée d’hier." Ensuite, ce mardi après-midi, les Tricolores ont effectué leur premier entraînement ouvert à la presse sur la pelouse du Parc des sports de Capbreton.
Pendant 1h30, les Bleus ont enchaîné divers ateliers face aux espoirs du Biarritz olympique venus en voisins. Les avants ont notamment travaillé la conquête et les phases de contact, alors que les trois-quarts ont planché sur les lancements offensifs.
Plusieurs joueurs, néanmoins, étaient exemptés de séance. Hormis Thomas Ramos et François Cros, tous les Toulousains (Julien Marchand, Cyril Baille, Anthony Jelonch, Thibaud Flament, Pierre-Louis Barassi, Melvyn Jaminet, Antoine Dupont et Romain Ntamack) étaient ménagés. Les quatre derniers cités n’étaient d’ailleurs pas présents autour de la pelouse du stade municipal.
Le pilier droit rochelais Uini Atonio, le flanker du Stade français Sekou Macalou et les Montpelliérains Paul Willemse, Yacouba Camara et Bastien Chalureau étaient aussi au repos ce mardi après-midi. "Les absences, ça perturbe, oui et non. Nous, on le voit comme une opportunité, avoue Boudehent. Il faut qu’on s’exprime, qu’on montre de quoi on est capable, et pour les anciens c’est l’occasion de voir des nouvelles têtes."
Au cours de la séance, les Tricolores ont travaillé en deux groupes. Il est à noter que dans l’équipe où figuraient Matthieu Jalibert, Gaël Fickou, Damian Penaud ou Thomas Ramos, Nolann Le Garrec officiait à la mêlée alors qu’Ethan Dumortier avait pris place sur l’aile gauche. Demain, le premier entraînement à “haute intensité” de ce stage aura lieu à 14 heures. On devrait alors y voir un peu plus clair sur les joueurs qui ont le plus de chances de démarrer le Tournoi, le 5 février en Italie.
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