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Peu enclin à s’épancher – comme tous les Rochelais interrogés – sur la fin de la malédiction maritime face à Toulouse, le double champion de France (2013, 2016) Brice Dulin y voit avant tout un succès important dans la construction d’une dynamique.
Vous restiez sur neuf défaites de rang face aux Toulousains. Que représente pour vous le fait d’enfin les battre ?
C’est surtout bien pour la continuité du championnat. On a besoin de points, c’est serré. On comptait déjà deux faux pas à domicile. Donc c’est surtout ça qui me vient à l’esprit, qui est primordial. Toulouse est un concurrent direct. On reste dans la course (au top2, N.D.L.R.). J’entendais Ronan (O’Gara, le manager) dire que c’est nécessaire pour continuer d’exister sur les deux tableaux et s’éviter possiblement un barrage. Ces deux mois, décembre-janvier, font souvent la bascule, ou non, sur une saison. Ça a été plutôt bien entamé. Maintenant, il faut finir le travail.
Cette victoire ne casse-t-elle pas un certain plafond de verre, quand même ?
Il n’y a pas eu d’effusion de joie extraordinaire. Nous sommes satisfaits de notre prestation pour avoir su bien gérer nos temps faibles. Mais cette victoire fait surtout du bien au classement. Le but est de rester à ce niveau-là jusqu’à la fin de la saison. Si on doit perdre, ça doit vouloir dire que l’équipe adverse est meilleure. Pas que, nous, nous passons à côté.
Diriez-vous qu’il s’agit de l’un des matchs les plus aboutis de la saison rochelaise ?
Je ne pense pas. La victoire est belle mais les deux équipes n’ont pas joué leur meilleur rugby. Les conditions ne nous ont pas permis d’exploiter les ballons. C’était surtout un match complet, notamment défensivement sur notre circulation et l’intensité de notre vitesse de ligne. C’est ça qui fait gagner, en général. On sait que lorsque notre défense fonctionne bien, le reste, même si ce n’est pas parfait, fonctionne toujours.
Justement, en parlant de circulations défensives, vous avez pu observer celles de Levani Botia, repositionné à l’aile de la troisième ligne…
C’est impressionnant ! Quand il est focalisé sur ce poste-là, il est d’autant plus dangereux. C’est un joueur qui aime le contact, un gros « chacailleur » au niveau des rucks, extrêmement bon sur la lecture défensive. C’est un plus pour nos avants. Le pack de devant a fait un gros match. C’est une victoire collective, chacun a fait son job à son meilleur niveau.
Ronan O’Gara a « piqué » le public de Deflandre après la défaite contre Bordeaux-Bègles. Belle réaction, non ?
Je ne dirais pas « piqué ». Je pense qu’il nous a beaucoup plus piqués, nous, sur les séances vidéo et à l’entraînement (sourire). Il a envie que tout le monde soit connecté. C’est juste une manière de dire qu’on aura besoin des supporters, comme par le passé. Ils ont répondu présent : l’arrivée au stade, tout au long de la rencontre, l’après-match… ce sont des moments de partage, ça compte. Quand ils sont comme ça avec nous, c’est un surplus d’énergie.
Vous ne faites visiblement pas un évènement de cette fin de série noire contre Toulouse. Le public, pour le coup, si…
C’était important pour l’atmosphère autour du club, le public, la ville, les dirigeants… Le passé, la série, tout ça, oui, ça fait parler, c’est toujours des histoires au comptoir, c’est sûr. Mais nous, ce que l’on maîtrise, c’est notre futur ! On a fait les choses dans l’ordre. J’en suis heureux car on continue à exister dans ce championnat. Le groupe commence vraiment à se connecter.
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