Top 14 ou Pro D2, l'avenir de l'USAP est incertain. Mais les deux matches de Challenge Cup de janvier et la large revue d'effectif proposée par le staff, a permis de montrer que le réservoir était bien présent. Ces joueurs seront, en cas de descente, le socle de la reconstruction. En cas de maintien, un véritable axe de développement local. 
Quel sera l'avenir de l'USAP ? À court terme, la question est difficile. En Top 14 (dernier avec 7 points de retard sur Brive), la situation est compliquée. Et même si tout le monde au sein du club est désormais focus sur la réception du stade Français (le 28 janvier, à 17 h à Aimé-Giral), qui doit être le premier palier pour une folle "remontada", l'hypothèse d'une descente en Pro D2 existe bien. 
Les deux rencontres de Challenge Cup de janvier (Glasgow, à Aimé-Giral, le 14 janvier) et Bristol vendredi ont permis une très large revue d'effectif. Si en décembre, lors des matches allers, la rotation s'était en grande majorité faite au sein du groupe professionnel, cette fois, le staff est allé chercher un peu plus loin. À chaque fois cela s'est soldé par des défaites (26-40 contre les Ecossais et 33-19 contre les Anglais), mais il y a quand même pas mal de belles choses à retenir pour l'avenir à long terme. Pendant ces deux rencontres, Perpignan a marqué 7 essais, mais a surtout proposé beaucoup de jeu, d'initiatives et d'envie. Il reste beaucoup de travail à faire, en défense, dans le rythme, et également physiquement. Mais son réservoir est là. 
Lui, clairement, a déjà le niveau du Top 14. À seulement 18 ans et six matches avec l'USAP, Posolo Tuilagi semble déjà parfaitement à l'aise dans le groupe professionnel. Il doit encore progresser, mais à chaque fois qu'il est sur le terrain, il impressionne. Par son physique hors-norme, évidemment, mais pas uniquement. Il a le rugby dans son ADN. Son sens du placement est très développé, ses facilités balle en mains étonnent, et sa puissance est indéniable. Celui qui peut jouer en deuxième comme en troisième ligne, vient de prolonger son contrat. Ce n'est pas forcément une mauvaise affaire pour le club, qui l'a "sécurisé". Parce qu'il commence à attirer les autres clubs de Top 14 et en cas de descente, certains se positionneront sans doute. Mais le garçon est encore jeune et près de son père et de son clan, à Villelongue-de-la-Salanque, il va encore pouvoir mûrir et affiner son jeu et son rugby. S'il arrive en plus à affirmer son caractère, il sera sans doute l'un des patrons de demain. 
Dans ce cas, il sera accompagné de Bastien Chinarro, 19 ans. Lui aussi affiche un niveau déroutant pour son âge. Au vu de la concurrence en 2e ligne chez les pros, il n'avait pas, avant ces deux rencontres, joué de match avec l'USAP. C'est désormais chose faite. Et il a montré qu'il faudra compter sur lui demain. Vendredi, en plus d'être aligné comme titulaire contre Bristol, il a reçu une deuxième bonne nouvelle. Il a été convoqué pour le Tournoi des VI Nations U20. Un groupe dont il est habitué depuis l'été 2022. Jouer des matches internationaux lui permettra de grandir encore plus vite
Avec devant lui des Sadek Deghmache, Tom Ecochard et Matteo Rodor, difficile pour Lenny Viola de se faire une petite place. Et pourtant, malgré son physique un peu frêle (1,75 m, 76 kg affichés), Lenny Viola, 18 ans, a réussi à se faire voir à l'entraînement. Entré en jeu lors des deux matches européens contre Bristol, il a montré sa vivacité. Son courage et son culot également, quand il est allé défier en tête à tête les avants anglais qui cherchaient à l'intimider. Il n'a pas froid aux yeux. 
Nino Seguela, 21 ans, lui, n'a pas, à proprement parler, été formé à Perpignan. Il est arrivé au centre de formation en 2020 en provenance du Stade Toulousain. Il a joué huit matches avec les pros en deux saisons et a marqué quatre essais. Il manque clairement de temps de jeu pour le moment. Mais quand la place va s'ouvrir, à l'aile, il pourrait bien la saisir. Il a le profil typique du joueur qui pourrait exploser en Pro D2.
Dans le rugby moderne, trouver des piliers puissants, mobiles et polyvalents entre la mêlée et la défense, n'est pas évident. Loin de là. À ces postes où l'expérience compte énormément, il faut souvent du temps pour façonner des jeunes. À gauche, l'USAP a sorti Sacha Lotrian, à qui beaucoup promettent un bel avenir. Samir Bououda, pur produit de la formation catalane (21 ans, passé avant l'USAP par Bompas et le FLHV) a aussi affiché, contre Bristol de belles choses face à un pilier international anglais. De l'autre côté, Akato Fakatika, beaucoup plus habitué au groupe professionnel (21 ans, 24 matches avec Perpignan, dont la moitié en Pro D2) a posé de belles bases. Les deux ont un abattage intéressant dans les rucks. Ils doivent progresser en défense évidemment, et devenir plus retors en mêlée. Tous les deux sont aussi de belles garanties pour l'avenir des Catalans. Ils ne sont pas les seuls : Taniela Ramasibana, Matteo Rodor, Lilan Pichon et autres ont montré que leur club pourra compter sur eux à l'avenir. À court terme ou à plus long terme ? L'avenir le dira.
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Joueurs d'avenir ? Un besoin d'affinage reconnu et d'autonomie de jeu…
MDR ……………………. comme d habitude s ils sont trop bons , ils partiront ailleurs……………c est tout vu d avance

pour Tuilagi s'il confirme dans l'avenir en s'affinant un peu et s'il interesse d'autres équipe le président s'empressera de le vendre pour faire un peu de sous comme Jaminet ou delguy et il nous dira que nous sommes un club ambitieux

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