TOP 14 – Ce vendredi 20 janvier, la Ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, était en visite dans les installations du Stade toulousain. L’objectif ? Rencontrer les dirigeants du club et signer la charte des 15 engagements écoresponsables en compagnie de Didier Lacroix, président du club toulousain.
En déplacement à Toulouse, la ministre, des Sports Amélie Oudéa-Castéra a fait une visite des installations du Stade toulousain. Durant cette visite, elle a évoqué avec le président Didier Lacroix, l’histoire du club, son palmarès et surtout ses récents engagements écoresponsables.
Preuve de son engagement envers les enjeux écologiques, le club de la ville rose en la personne de son président a signé en compagnie de la Ministre la convention des 15 engagements écoresponsables, projet porté par ce même ministère en collaboration avec le Fonds Mondial pour la Nature (WWF).
Durant leur entretien, Didier Lacroix a expliqué les mesures prises par son club pour s’inscrire dans le projet du ministère et entrer dans un processus de sobriété énergétique. La première mesure est le remplacement des lumières du Stade Ernest-Wallon qui ont été remplacées par des Lampes LED, "qui sont moins coûteuses et qui comme au Stade de France offrent un spectacle supplémentaire en tribune" selon les mots du président.
Une signature de plus ! Et pas n’importe laquelle ud83dudd25ud83cudfc9
En co-signant sous l’impulsion de @didierlacroixx la Charte des 15 engagements écoresponsables, le @StadeToulousain s’engage à l’exemplarité environnementale sur de nombreux sujets concrets u2b07ufe0f pic.twitter.com/tcGgSzjWnF
Une autre mesure, c’est l’arrosage de la pelouse de l’antre toulousaine qui se fait directement par le biais du Canal du Midi, solution naturelle donc. Le club assure également travailler sur le chauffage, les transports, la restauration et tant d’autres sujets pour progresser au sein de cette démarche écologique et énergétique.
Pour Amélie Oudéa-Castéra, le Stade toulousain est "un élève modèle" dans cette démarche de transition écologique. Elle a également tenu à remercier le club pour ses engagements sociétaux sur des sujets comme le handicape, le sport santé ou encore ses liens avec le monde amateur. Si elle précise tout de même qu’il y a encore quelques étapes pour parvenir pleinement aux standards de la charte, Amélie Oudéa-Castéra a félicité l’ensemble du club pour toutes ces mesures et assure vouloir inscrire l’ensemble des fédérations sportives sous ce nouveau modèle.
Bien évidemment, lors de son déplacement, elle n’a pas pu éviter les questions au sujet des affaires qui secouent la FFR et son président Bernard Laporte ces dernières semaines. La ministre s’est voulue apaisante dans ce climat qui agite le monde du rugby à quelques mois de la Coupe du Monde qui se déroulera en France :
"on s’est retrouvé dans une situation extrêmement complexe, avec la nécessité de protéger l'éthique et les valeurs du rugby. De l’autre côté, il faut aussi respecter la présomption d’innocence vis-à-vis de Bernard Laporte, et cette mise en retrait du président Laporte a permis de concilier ses deux enjeux."
En début de semaine prochaine, les clubs vont ouvrir une consultation pour valider ou non la nomination de Patrick Buisson comme président délégué de la FFR. Pour Amélie Oudéa-Castéra, cette consultation est nécessaire pour le bien du rugby français : "j’ai appelé de mes vœux un temps démocratique pour que le président délégué puisse obtenir un adoubement des clubs, c’est un moment fondamental. Il faudra en tirer les conclusions, conformément aux votes des clubs."
Pour finir, elle a tenu un petit remerciement pour Claude Atcher au vu de l’attribution pour la France de l’organisation de la Coupe du monde 2023, mais a refusé d’évoquer le cas de l’ancien directeur général du comité d’organisation de la Coupe du monde 2023.