Dans un match où ses trois-quarts n’ont pas toujours été très adroits, le jeune arrière parisien s’en est bien sorti, notamment en première période où ses jeux au pied précis ont permis au Stade Français d’occuper le camp palois. Il s’est aussi montré très sûr sous les ballons hauts et il a toujours su bien se placer pour couvrir son fond du terrain.
Auteur d’un très bon début de saison, il a enfin été récompensé en inscrivant un doublé face au MHR. D’abord sur un exploit personnel, qui a permis à son équipe de se remettre dans le sens de la marche. Sur un crochet intérieur, il a mis son vis-à-vis Rattez sur le cul. Puis il a accéléré pour filer entre les perches (24e). Il a doublé la mise à l’heure de jeu (58e) pour mettre K.-O Montpellier. On a beaucoup vu son casque rouge…
Il aura été l’un des seuls toulonnais à surnager dans une rencontre un peu débridée. L’international samoan a d’abord parfaitement lancé son équipe en inscrivant un essai (10e) à la suite d’un contre assassin, puis il s’est offert un doublé (51e). Mais ça n’a pas suffi au RCT qui s’est incliné à Jean-Dauger.
Comme souvent lorsqu’il est sur le terrain, il a rayonné au centre du terrain. En attaque, il a fait la différence par sa capacité à mobiliser des défenseurs, comme sur le 2e essai de Teddy Thomas (36e) qu’il a servi sur un plateau d’une magnifique passe après contact. En défense, il a exprimé sa densité physique. L’international rochelais est à l’origine du carton rouge reçu par Acebes (40e), avant de sortir sur blessure en fin de match.
Le jeune ailier lyonnais est inarrêtable. En témoigne son 8e essai de la saison où, servi en bout de ligne, il exécute un 360° sur lui-même pour échapper au plaquage et démarre en puissance pour aplatir malgré l’intervention de deux Brivistes (28e).
Après une première période où il a tenu son équipe à flot grâce à la précision de son tir au but, l’ouvreur international bordelais a sorti le grand jeu en seconde période, grand artisan du succès bonifié des siens. Il a délivré deux caviars au pied. D’abord à Cordero sur un petit rasant (47e), puis à Bielle-Biarrey sur une longue diagonale (58e). Il termine la partie avec 17 points et un 7/8. On aurait également pu souligner le grand match de Camille Lopez avec Bayonne (100 % face aux perches et un drop de 45 mètres) !
Associé à l’impeccable Antoine Dupont déplacé ouvreur pour affronter Clermont à Marcel-Michelin en clôture de cette quatorzième journée, l’Auscitain Paul Graou (25 ans) – il est de la génération Alldritt, Dupont, Jelonch, Bourgarit – a parfaitement fluidifié le jeu toulousain. Excellent accélérateur, il s’est même offert une percée majuscule dans la défense auvergnate pour inscrire un bel essai (51e).
Dans une forme étincelante depuis plusieurs semaines, il incarne bien l’excellente dynamique du Stade Français. Contre Pau, le troisième-ligne centre aux cheveux roses a été dans tous les bons coups, gagnant de nombreux mètres au coeur du terrain. Il a inscrit l’essai du break en deuxième période (47e) après un maul impeccable du pack stadiste.
Moins décisif que face au Racing 92 à Noël (10-48), le troisième-ligne aile parisien a tout de même livré un match plein face à Pau, ce samedi (37-3). Vif et tranchant, il a créé des brèches dans la défense béarnaise et assuré la continuité du jeu par ses bonnes courses de soutien. Une nouvelle performance de décathlonien.
Le capitaine corrézien a été exemplaire tout au long de la rencontre, même s’il a écopé d’un carton jaune à 5 minutes de la fin, qui aurait pu coûter cher aux siens. Il a gratté un grand nombre de ballons au sol, notamment au plus fort de la poussée lyonnaise. Il s’est même retrouvé un temps trois-quarts centre pour dépanner…
Au coeur du combat, le capitaine bayonnais a montré la voie de la révolte alors que son équipe était menée 13-0 après 15 minutes de jeu. Ce deuxième-ligne de devoir a beaucoup plaqué et bataillé dans les rucks, mais il a aussi été présent dans les offensives de son équipe. Sorti à 4 minutes de la fin de ce match, alors qu’après avoir beaucoup donné, il était complètement « cuit ».
Le deuxième-ligne colombien symbolise la rage et l’état d’esprit du pack briviste qui a su faire déjouer Lyon en étant dominant dans les collisions et dans les duels. C’est lui qui ouvre la marque avec un essai en force (11e), qui permettra à Brive de faire toute la course en tête à Gerland…
Le pilier droit de l’Aviron a pris le dessus sur son vis-à-vis varois Bruce Devaux, avant de dominer son remplaçant, l’international Dany Priso, entré en jeu avant la mi-temps (33e), et qui a récolté un carton jaune 2 minutes plus tard après une 5e pénalité encaissée par le RCT en mêlée. Cotet a indéniablement été l’homme fort du pack bayonnais.
C’est un des leaders de son équipe, un leader de combat et d’abnégation. En mêlée, le Puma a fait un gros boulot synonyme de domination sans partage du pack de l’Aviron. Il s’est également « envoyé » comme un dingue en défense et, cerise sur le gâteau, a inscrit l’essai qui a permis aux siens de reprendre l’ascendant (45e). Alors, même s’il a raté quelques lancers, sa partition fut de haute volée.
Solide en mêlée, précieux dans le jeu, le pilier gauche international tarnais (2 sélections en 2021) s’est illustré par quelques soutiens pertinents lors de mouvements offensifs tranchants, mais sans jamais oublier les tâches obscures, à l’image d’un pack castrais tout en abnégation. Sorti à 5 minutes de la fin.