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Le XV de France affronte l’Australie ce samedi à 21h au Stade de France, premier des trois tests de cette tournée d’automne pour les Bleus. L’occasion de se positionner un peu plus en favoris, avant la Coupe du monde de rugby 2023 qui aura lieu en France.
Le XV de France va-t-il confirmer sa suprématie, à moins d’un an du Mondial de rugby en France ? Le premier des matchs test de la tournée d’automne a lieu ce samedi à 21h face à l’Australie. Autrement dit la dernière équipe a les avoir battus, en juillet 2021. Ce nouveau match est donc l’occasion pour les hommes de Fabien Galthié de marquer leur territoire, à domicile au Stade de France. 
Il faut dire que lors de cette tournée estivale, la plupart des cadres de l’équipe de France étaient absents. Depuis, les Bleus ont enchaîné depuis dix victoires, dont une sur les All Blacks (40-25), un Grand Chelem dans le Tournoi des Six Nations, et se sont hissés à la première place du classement mondial pour la première fois de leur histoire (avant de redescendre à la deuxième derrière l’Irlande).
S’adjuger le scalp des Wallabies, capable du pire comme du meilleur lors du récent Rugby Championship et victorieuse aux forceps de l’Ecosse (16-15) la semaine dernière, permettrait au XV de France de conserver son “étiquette de favori”, selon les mots du deuxième ligne Cameron Woki. “Pour la conserver, il faut gagner des matches, tout simplement”. Pour le trois-quarts centre Gaël Fickou également, “c’est important d’arriver à la Coupe du monde en se disant qu’on peut battre tout le monde. Sans manquer d’humilité, notre but, c’est de gagner les trois prochains matches pour continuer à écrire notre histoire, rester invaincu, passer premier au ‘ranking'”.
Si les Bleus sont les favoris samedi soir, grâce à “notre série de victoires qui nous permet d’être forts mentalement et d’avoir une certaine sûreté”, analyse Cameron Woki, attention à ne pas pêcher par orgueuil. “Quand on arrive au plus haut niveau, on sait que le plus dur c’est d’y rester. On est beaucoup plus attendu qu’il y a deux ans”, prévient le meilleur joueur mondial de l’année 2021 Antoine Dupont, conforté à sa place de capitaine malgré le retour de blessure de Charles Ollivon. “On connaît bien les Australiens. Ce sont des combattants, des joueurs très durs, des cowboys”, dépeint le sélectionneur tricolore, qui se méfie particulièrement de leurs fins de matches. Ses joueurs l’avaient appris à leurs dépends, avec deux défaites concédées dans les tous derniers instants lors de la tournée d’été 2021.
Le sélectionneur des Bleus n’a procédé pour les Wallabies qu’à quatre changements par rapport au XV de départ du match du Grand Chelem contre l’Angleterre. Et encore, chacun d’entre eux a été dicté par des blessures : Paul Willemse, François Cros, Gabin Villière, Melvyn Jaminet. “On voit qu’ils (les entraîneurs) gardent une ossature forte”, confirme Fickou. “Pour gagner une compétition, il faut une alchimie, que les mecs se connaissent” estime-t-il. 
On se connaît maintenant depuis plusieurs saisons, on connaît parfaitement le projet, bien sûr que ça aide sur le terrain pour retrouver des automatismes
“Cette équipe premium a 87% de victoires”, rappelle Galthié. “Il faut continuer à progresser bien sûr, à créer une émulation. Mais il y a un socle fort, celui de l’expérience collective et de la performance”. Même avis pour demi de mêlée du Stade Toulousain Antoine Dupont : “C’est toujours un plus de bien connaître les joueurs avec lesquels on est sur le terrain. On a la chance d’être beaucoup de Toulousains, mais même les 23 qui sont sur la feuille de match, on se connaît maintenant depuis plusieurs saisons, on travaille ensemble, on connaît parfaitement le projet, on se connaît bien maintenant. Donc bien sûr que ça aide sur le terrain pour retrouver des automatismes.”
Signe de leur importance sous le maillot bleu, le pilier gauche Cyril Baille et le demi d’ouverture Romain Ntamack débuteront sans avoir quasiment joué ces deux derniers mois. Ils seront relancés directement dans le grand bain international. Le capitaine du XV d’Australie James Slipper et pilier gauche de 33 ans, qui honorera samedi sa 125e sélection, estime d’ailleurs que son homologue français Cyril Baille “sera prêt”, même s’il n’a joué que 34 minutes depuis le début de la saison, le week-end dernier. “Quand l’heure est venue de défendre les couleurs de son pays, peu importe le nombre de minutes que vous avez dans les jambes. Vous êtes portés par l’adrénaline, l’émotion et la fierté de jouer en sélection”, a déclaré le capitaine australien.
Après l’Australie, les Bleus se mesureront le 12 novembre dans la chaude ambiance du Vélodrome de Marseille à la seule nation majeure qu’ils n’ont pas encore accrochée à leur tableau de chasse depuis le début de l’ère Galthié : l’Afrique du Sud, championne du monde en titre. Avant de terminer par le Japon, le 20 novembre à Toulouse.
Ces trois rencontres seront retransmises sur le réseau des 44 radios locales France Bleu.

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