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Condamné à deux ans de prison avec sursis pour corruption, le président de la Fédération française de rugby a été reçu, jeudi, par Amélie Oudéa-Castera.
Par , et
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C’était une explication attendue entre l’actuelle ministre des sports et un ancien détenteur du portefeuille. Amélie Oudéa-Castera recevait, jeudi 22 décembre, à Paris, Bernard Laporte, président de la Fédération française de rugby (FFR) et ancien secrétaire d’Etat du gouvernement Fillon (2007-2009). Lors de cette entrevue, le dirigeant, condamné à deux ans de prison avec sursis, 75 000 euros d’amende et deux ans d’interdiction d’exercer toute fonction en lien avec le rugby – notamment pour « corruption passive », « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts » –, entendait convaincre la ministre qu’après avoir fait appel de ce jugement il lui était possible de rester président de la FFR tout en se mettant « en retrait » du poste.
Lors du jugement du 13 décembre, M. Laporte a été reconnu coupable d’avoir rendu une série d’arbitrages favorables à l’homme d’affaires et président du club de Montpellier Mohed Altrad, dont il a perçu 180 000 euros, en mars 2017, en contrepartie d’un contrat d’image fictif. La justice avait alors pointé « son absence de prise de conscience de l’illégalité et de la gravité de ces atteintes à la probité ». Dans cette affaire, M. Altrad a, lui, a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis et 50 000 euros d’amende.
Jeudi, après plus d’une heure et demie d’entretien, M. Laporte, accompagné du directeur général de la FFR, Laurent Gabbanini, est apparu brièvement sur le perron du ministère, battu par la pluie. Juste le temps de glisser, en souriant, que le rendez-vous avait été « très constructif », un qualificatif également retenu par le ministère qui évoque une discussion « approfondie, franche et directe ».
Au-delà des formules d’usage, les deux parties jouaient un match serré. D’un côté, M. Laporte souhaite rester à la tête de la FFR, considérant qu’une démission reviendrait à reconnaître sa culpabilité dans une affaire pour laquelle, grâce à son appel, il est toujours considéré comme innocent. De l’autre, l’objectif de Mme Oudéa-Castéra est de « ne pas laisser la crise s’installer » au sein des instances du rugby français et de « réussir la Coupe du monde 2023 », qui aura lieu dans l’Hexagone du 8 septembre au 28 octobre 2023.
A l’issue de cette rencontre, le ministère des sports a publié un communiqué exigeant que la « mise en retrait » promise par M. Laporte soit « assortie de toutes les garanties nécessaires à son effectivité ». Concrètement, a appris Le Monde, la ministre a demandé à M. Laporte « le retrait de toutes ses fonctions et de toutes ses prérogatives » et « de lister par écrit tout ce à quoi il renonce ». Bernard Laporte s’est engagé à réunir le bureau fédéral de la FFR dès vendredi 23 décembre pour apporter des réponses à la ministre.
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