Chaque soir, le JDD vous présente les infos dont vous allez entendre parler le lendemain. Aujourd’hui, nous vous parlons de la visite d’Élisabeth Borne au Portugal, du quart de finale France-Italie au mondial féminin de rugby ou encore du dernier jour de la campagne présidentielle au Brésil.
À l’occasion de la clôture de la saison croisée France-Portugal, Élisabeth Borne se rendra samedi à Lisbonne pour sa première visite officielle dans un pays de l’Union européenne en tant que Première ministre. Cet événement, qui a duré neuf mois, visait à organiser des échanges entre les deux pays pour discuter de plusieurs thèmes : l’égalité de genre, la parité, le développement durable, l’océan et la diversité.
Elle rejoindra notamment son homologue, António Costa, pour inaugurer l’installation de l’autoportrait de Nicolas Poussin, œuvre prêtée par le Louvre au musée national des Arts anciens de Lisbonne, ainsi qu’un monument en hommage à Simone Veil sur la Praça da Europa.
Accompagnée de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, et de la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, la Première ministre a également prévu de rencontrer des représentants de la communauté française du Portugal.
Ce sera le point d’orgue d’une campagne électorale qui aura été électrique jusqu’au bout. Vendredi soir, à deux jours du second tour de la présidentielle brésilienne, Jair Bolsonaro et Luiz Inacio Lula da Silva vont s’affronter au cours d’un ultime débat qui s’annonce très tendu. Lors de la dernière confrontation, le 17 octobre, le président d’extrême droite sortant avait qualifié Lula de « honte nationale ». Le candidat du Parti des travailleurs et ex-chef de l’État avait répliqué par un « petit dictateur ».
Selon le dernier sondage de référence Datafolha, Lula est crédité de 53 % des intentions de vote contre 47 % pour son adversaire. Mais l’importante sous-estimation du vote Bolsonaro par les sondeurs avant le premier tour du 2 octobre invite à la prudence. Le doute est d’autant plus permis que la dynamique est plutôt du côté du sortant, dont les alliés ont progressé aux élections des gouverneurs et aux législatives qui se déroulaient en parallèle de la présidentielle.
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Plusieurs manifestations se tiendront samedi en France en soutien au peuple iranien. À Lyon, un collectif d’étudiants iraniens organise un rassemblement, son troisième depuis le début du mouvement de protestation en Iran. Le cortège partira de la place Bellecour à 15 heures pour rejoindre l’hôtel de ville. D’autres rendez-vous ont été donnés samedi à Toulouse, Brest ou encore Avignon.
Près d’un mois et demi après la mort de Mahsa Amini, cette Iranienne de 22 ans décédée trois jours après son arrestation par la police des mœurs car son voile était mal ajusté, la contestation se poursuit dans le pays, malgré la féroce répression. Dans le monde entier, des milliers de personnes se rassemblent pour exprimer leur solidarité ; ils étaient par exemple 80 000 dans les rues de Berlin samedi dernier.
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Jusqu’à début octobre, tout allait bien. Même les petits états d’âme individuels ne trouvaient guère d’écho, étouffés par des résultats quasi-immaculés. Et puis l’Olympique de Marseille est parti de travers : trois défaites de suite en Ligue 1, à laquelle s’est ajoutée celle de mercredi en Ligue des champions (2-1 à Francfort).
Le déplacement à Strasbourg samedi (21 heures) revêt dès lors un double enjeu : enrayer la spirale comptable pour rester au contact du podium et réparer les têtes avant de jouer trois jours plus tard la qualification pour les huitièmes de finale de Ligue des champions. Un OM-Tottenham que le coach phocéen, Igor Tudor, présente comme le « match de l’année », et où la victoire sera impérative.
De son côté, un PSG en mode jours tranquilles recevra Troyes à 17 heures.
Le dernier carré passe par l’Italie. Le XV de France féminin de rugby dispute son quart de finale de la Coupe du monde, cette nuit (5 h 30, TF1) à Whangarei (Nouvelle-Zélande), contre un adversaire déjà croisé trois fois cette année, pour un bilan mitigé.
Lors du tournoi, les Bleues avaient battu les Italiennes sur un score flatteur (39-6). Leurs deux autres confrontations se sont soldées par une victoire peu convaincante (21-0) puis par une défaite amère (26-19) juste avant de s’envoler pour le Mondial. Autant dire que ce n’est pas gagné, même si les Françaises partent favorites. Le sélectionneur Thomas Darracq estime qu’il s’agit d’une « belle » après les deux matches de préparation.
Si elles arrivent à se sortir de ce piège, un autre type de défi les attend en demi-finale : les championnes du monde néo-zélandaises à domicile, si celles-ci franchissent l’obstacle gallois.
Le musée Fabre de Montpellier sera gratuit tout ce week-end en hommage à Pierre Soulages . Le grand peintre français, mort mercredi à l’âge de 102 ans, avait effectué une importante donation de ses œuvres à la ville en 2005. « Montpellier n’oubliera jamais l’inestimable cadeau que Pierre et Colette Soulages lui ont fait à travers cette donation, qui est à l’origine même de la rénovation du musée Fabre avec son aile dévolue à l’art contemporain », a rappelé le maire socialiste de Montpellier, Michaël Delafosse.
Un registre de condoléances sera disponible dans le musée qui, grâce aux dons successifs du couple Soulages, possède une collection de 34 toiles réalisées entre 1951 et 2012 par l’artiste, mondialement connu pour avoir travaillé la couleur noire de toutes les manières.
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