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Le trois-quarts italien revient sur son action de folie contre le Pays de Galles lors du dernier match du Tournoi des 6 nations et revient sur son amour pour la Squadra Azzurra, lui qui aurait pu jouer pour le XV de France.
Samedi 19 mars, il est environ 17h en France et l’Italie se dirige vers une 37e défaite de suite dans le Tournoi des 6 nations. Les joueurs de Kieran Crowley sont menés 21-15 par le Pays de Galles à Cardiff et il ne reste que quelques secondes à jouer. Et c’est à ce moment-là que l’Ange sort de sa boîte. Le jeune arrière grenoblois amorce une relance folle de son propre camp avant de servir sur un plateau son coéquipier Edoardo Padovani. Paolo Garbisi transforme et la Squadra Azzurra s’impose d’un point et évite une septième cuillère de bois de suite dans la compétition.
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«C’était du pur instinct, j’ai agi par réflexe», confesse Ange Capuozzo au Parisien . À 22 ans, le trois-quarts polyvalent est devenu héros national de l’autre côté des Alpes. «Cela a eu un vrai retentissement après sept ans sans succès dans les Six Nations. En brisant cette série, notre victoire a dépassé le monde du rugby. Des gens qui suivent habituellement le foot m’ont même remercié.»
Natif de Le-Pont-de-Claix, ce jeune Italien a fait toutes ses classes dans l’Isère. Il aurait pu donc prétendre à porter le maillot du XV de France plutôt que celui de nos voisins italiens. Ange Capuozzo s’explique sur son choix. «J’avais fait un match amical contre l’Italie à Grenoble quand j’étais en espoir. Comme je suis franco-italien, leur staff m’avait contacté pour participer au mondial des moins de 20 ans (en juin 2019). Ça a aussi un sens dans ma famille, où il y a une très forte identité italienne. J’ai encore beaucoup de famille à Rome, à Bologne… Je me sens à ma place en équipe d’Italie.»
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Ange Capuozzo qui compte maintenant deux sélections chez les A avec l’Italie a fait ses gammes avec les espoirs Azzurri. Il ne se voit pas représenter la France. «Je représente un pays, j’ai un drapeau sur le coeur, je chante un hymne. Une nation, ce n’est pas un club, j’y reste fidèle. Je ne peux pas avoir de regrets car je n’ai jamais été appelé (avec l’équipe de France, NDLR). L’Italie est la seule nation à m’avoir donné ma chance. Maintenant, je vise la Coupe du monde. Avec les Blacks et la France, ça sera la poule de la mort mais il n’y aura pas d’état d’âme».
Arrivé au FC Grenoble à l’âge de onze ans, Ange Capuozzo devrait quitter le club avec lequel il joue en professionnel depuis quatre saisons désormais. Alors que tout l’envoie du côté du Stade Toulousain, le joueur qui fêtera ses 23 ans le 30 avril prochain confirme à demi-mot. «C’est en bonne voie, même si ce n’est pas officiel.»
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Capuozzo : «Notre victoire a dépassé le monde du rugby»
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