« Il est rentré dans la tournée avec le rassemblement à Monaco avec les Babaas en tant que capitaine. Il est très à l’aise, il a retrouvé toutes ses capacités, il est en train d’enchaîner les matches. Il a rejoué au printemps avec Toulon et a fait partie de ceux qui ont permis au club de redevenir compétitif très vite. Il a été opéré il y a un peu plus d’un an. Il est vraiment dans les bons temps intermédiaires, voire au-delà. Il va vite, il est bien, frais, disponible et heureux d’être là. Il a déjà confirmé avec ce match face à l’Angleterre (victoire des Barbarians, 52-21), il enchaîne un deuxième capitanat et une nouvelle cape avec l’équipe de France. »
« On a laissé en France nos deux deuxième-ligne droits Paul Willemse, qui se soigne d’une entorse au genou, et Romain Taofifenua. C’est l’occasion de chercher un profil de droitier. Thomas Jolmes est en forme, il a fait une bonne saison avec Bordeaux. Il nous semble, au vu des deux premières semaines de travail, très pertinent dans ses actions, dans son jeu, dans son rôle. À l’aise aussi. Voilà pourquoi nous avons choisi de le titulariser, associé à Thibaud Flament. Nous l’avions convoqué cet hiver mais il s’était blessé à l’ischio-jambier. »
« Il a fait une très bonne saison avec le Racing. On l’avait sélectionné parmi les 42 cet hiver, mais il s’était blessé hors terrain, avec une coupure profonde. On a pu le sélectionner avec les Barbarians, ce qui a été une semaine de travail intense pour tester notre nouvelle version (d’entraînement). Yoan a été très performant durant la semaine, 80 minutes de très haut niveau au poste de numéro 8 alors qu’on était pendant plus d’une mi-temps à 14… Il a déjà vécu une “première sélection” un peu particulière, il mérite de continuer sur sa lancée. »
« On retrouve Matthieu (Jalibert) comme un joueur qui a très faim. […] Il fait partie de cette catégorie de joueurs qui sont très heureux de relever le défi »
Fabien Galthié
« On le retrouve comme un joueur qui a très faim. C’est un compétiteur, il a vécu une fin de saison difficile, il s’est blessé énormément, il a loupé beaucoup de matches. Il est très jeune mais il a payé les conséquences d’une série de 40 matches, quelque chose comme ça. Il retrouve ses moyens, il est frais, il a envie. Il fait partie de cette catégorie de joueurs qui sont très heureux de relever le défi. »
« Les chiffres sont là. Mais, honnêtement, sans faire de langue de bois, on n’a pas vraiment évoqué le sujet : on travaille sur la performance, sur le groupe. Ajouter le poids supplémentaire d’un éventuel record (une neuvième victoire d’affilée constituerait une première pour l’équipe de France), ce n’est pas le sujet. Tous les joueurs ont envie d’accrocher cette opportunité, ils veulent saisir leur chance. C’est une équipe d’affamés : on le voit dans le profil de notre équipe, ce sont des joueurs qui ont envie de matcher (et de gagner leur place). Tout est possible, on le dit souvent aux joueurs : “C’est vous qui entrez dans le vestiaire, c’est vous qui prenez le maillot.” Nous, on est là pour mettre la meilleure équipe de France, pour vous préparer mais c’est vous qui êtes auteurs de votre destin. Ces joueurs ont beaucoup d’appétit et ils savent tous pour quoi. »
« Face à l’Uruguay lors du dernier match, le Japon a changé de stratégie. On n’a pas vraiment retrouvé ce qu’on avait étudié, ils ont joué différemment »
Fabien Galthié
« En étudiant l’adversaire, on a vu ses qualités offensives, ses qualités d’animation… Même si face à l’Uruguay, lors du dernier match (victoire 43-7), ils ont changé de stratégie (avec plus de jeu au pied). On n’a pas vraiment retrouvé ce qu’on avait étudié, ils ont joué différemment. C’est une équipe qui a des qualités défensives, notamment dans le jeu au sol. Ils sont performants avec ou sans le ballon. Ce sont des échecs, on va voir ce qu’ils vont proposer. »
« Les conditions aussi vont jouer : la chaleur et l’humidité, c’est un joueur en plus. A priori, l’équipe qui nous reçoit a plus l’habitude que nous de ça. Mais la cellule performance avec les nutritionnistes a beaucoup travaillé, notamment sur la déshydratation. On peut partager les chiffres avec vous : les joueurs en entraînement, ce qui correspond à peu près aux deux tiers d’un match, perdent 3,5 litres d’eau. La performance est touchée, ça impacte le cognitif, ça fait partie du jeu. Qui sera le plus impacté ? Ça va être un enjeu. »