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La manageuse générale du XV de France depuis 2017 a beaucoup pesé dans l’évolution récente du rugby féminin tricolore, que ce soit au niveau des résultats ou dans la quête de plus de professionnalisation.
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Temps de Lecture 5 min.
Huit jours après le Grand Chelem réalisé par l’équipe de France masculine de rugby, le XV de France féminin lance à son tour son Tournoi des six nations, dimanche 27 mars, avec la réception de l’Italie, à Grenoble (16 heures). Pour la première fois, le tournoi féminin quitte l’ombre de son homologue masculin pour la lumière du printemps.
Conséquence de ce changement de calendrier, les Bleues disposent pour elles seules de toutes les installations du Centre national du rugby (CNR) de Marcoussis depuis leur rassemblement, jeudi 17 mars. Comme un symbole de la dimension prise ces dernières années par le rugby féminin tricolore. Un nouveau statut qu’il doit, en grande partie, à une femme : Annick Hayraud.
Après un premier mandat, de 2011 à 2014, la native de Riom (Puy-de-Dôme) a retrouvé son poste de manageuse générale du XV de France féminin en 2017. Certaines joueuses, comme Annaëlle Deshayes, étaient allées « chercher sur internet » des renseignements sur ce qui n’était alors pour elles qu’« un nouveau nom » : « et là on se dit : « Ah oui, elle a fait tout ça ! », en rigole encore la pilier (19 sélections) du XV de France. On a des étoiles dans les yeux, de tout ce qu’elle a accompli pour le rugby féminin. »
C’est dans son Auvergne natale qu’Annick Hayraud a commencé le rugby, qu’elle partageait alors avec la pratique du football. Puis à 16 ans, elle choisit définitivement le ballon ovale. Malgré les obstacles. « Ce n’était pas simple, il fallait avoir un petit peu de caractère, se souvient-elle. Une fille qui joue au rugby, encore aujourd’hui ça peut être compliqué, alors imaginez il y a trente ans de ça ! »
De son propre aveu « un peu têtue », personne ne lui fera changer d’avis. « Je n’ai aucun regret. Je me suis épanouie dans ce sport qui a changé le cours de ma vie », sourit-elle en se retournant sur plus de trente-cinq ans de carrière. D’abord seize années en tant que joueuse à Romagnat (Puy-de-Dôme), où elle remporte deux titres de championne de France (1994 et 1995) avant d’en prendre les commandes dès la fin de sa carrière. En parallèle, Annick Hayraud totalise 65 sélections en équipe de France, avec le premier Grand Chelem des Bleues, en 2002.
Le retour à la tête des Bleues de la technicienne s’est toutefois fait avec fracas. En janvier 2017, un mois après l’élection de Bernard Laporte à la présidence de la Fédération française de rugby (FFR), la nouvelle manageuse générale joue les coupeuses de tête lorsqu’elle annonce à Jean-Michel Gonzalez et son adjoint Philippe Laurent qu’ils sont évincés. « C’était un peu compliqué car on était à six mois de la Coupe du monde, rappelle Annaëlle Deshayes. Mais elle a su remettre le groupe en confiance et dans la bonne direction.  »
« Annick est proche des filles, décrypte Thomas Darracq, responsable sportif du projet féminin. Sa force, c’est son relationnel. » « Elle peut être calme mais quand elle a quelque chose à dire, elle le dit, poursuit Annaëlle Deshayes. Elle met un point d’honneur sur la communication pour que le groupe vive bien. »
Au-delà de sa méthode sur le pré, Annick Hayraud bataille aussi dans les bureaux pour développer le rugby féminin. « Elle a ouvert la voie, elle fait partie des pionnières, » avance Laura Di Muzio, ancienne internationale et désormais consultante pour France Télévisions. Un terme que la sélectionneuse réfute, même si elle est la seule femme à la tête d’une nation figurant dans le top 10 au classement mondial : « En tant que joueuse puis manageuse, j’essaie de défendre le rugby féminin. Mais des gens se sont battus beaucoup plus que moi avant. »
« Annick a beaucoup œuvré, assure Thomas Darracq. Elle a compté dans l’émergence du rugby féminin français.  » « Elle milite toujours pour qu’on existe. Depuis 2017, nos cadres de vie, nos dotations ne font qu’augmenter, on sait que c’est grâce à elle, parce qu’elle a bataillé », enchaîne Annaëlle Deshayes.
L’avancée majeure est survenue en 2018. Pour la première fois, la FFR a mis en place des contrats fédéraux : 24, puis 26 et désormais 32 joueuses bénéficient d’un tel contrat avec une rémunération à 75 % et un emploi du temps adapté avec les études ou leur emploi. « Avant, les joueuses prenaient des congés pour venir en équipe de France, explique Annaëlle Deshayes, également étudiante en Licence de mathématiques. Ça aide pas mal quand la seule chose à faire c’est du rugby. »
Depuis, le niveau a progressé grâce aux moyens alloués par la fédération. Comme celui de Fabien Galthié, le staff d’Annick Hayraud s’est étoffé avec une quinzaine de membres réguliers et des intervenants extérieurs. « Avant, on avait seulement un manager, un entraîneur et un docteur ou un kiné », se remémore la sélectionneuse.
De par ses résultats, le XV de France a franchi un cap. Lors de la tournée de l’automne 2021, il a surclassé à deux reprises la Nouvelle-Zélande (38-13, 29-7). Les Bleues sont sur une série de quatre victoires consécutives face aux Blacks Ferns, victorieuses de cinq des six dernières Coupes du monde. La prochaine se déroulera justement en Nouvelle-Zélande (du 8 octobre au 12 novembre).
« C’est génial de jouer quatre Coupes du monde mais j’aurais préféré n’en jouer qu’une seule et être championne du monde », disait la manageuse générale sur le site de la FFR, en février 2021. Un discours qu’elle ne cesse de marteler à ses joueuses.
« C’est ce qu’on vise, on veut être championnes du monde », clame Annaëlle Deshayes. « Vu ce qui a été mis en place avec les contrats, le renforcement du staff, c’est cohérent », glisse Laura Di Muzio.
L’équipe de France féminine n’a jamais semblé aussi bien armée pour ravir le titre de champion du monde qui manque à son palmarès. « On ne va pas galvauder le tournoi, il va nous servir de préparation », prévient, prudente, Annick Hayraud. Le dernier match des Six nations face à l’Angleterre, le 30 avril, pourrait être la finale du Tournoi. Avant de se retrouver pour jouer le titre en Coupe du monde sept mois plus tard ?
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Vincent Daheron
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