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Les images de sa sortie sur blessure, samedi dernier à Whangarei, n’auguraient rien de bon. Pas plus que de la voir avec une attelle pour suivre le reste de France – Angleterre féminin (7-13). Laure Sansus s’est blessée au genou et les examens médicaux passés ce week-end en Nouvelle-Zélande ont confirmé les craintes : elle ne jouera plus pendant cette Coupe du monde.
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Titulaire lors des deux premiers matchs de la compétition, la demi de mêlée des Bleues souffre en effet d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou a révélé ce lundi l’encadrement du XV de France féminin. Une blessure incompatible avec une reprise du rugby d’ici le 12 novembre, date de fin de ce Mondial 2021.
Un énorme coup dur pour la joueuse, qui, à 28 ans seulement, avait annoncé mettre un terme à sa carrière de rugbywoman après cette Coupe du monde, pour se consacrer à des projets personnels. « On ne choisit jamais sa sortie et ma situation en est un parfait exemple. J’aurais bien sûr préféré terminer ma carrière autrement », a réagi la Toulousaine. « À défaut de pouvoir combattre sur le terrain avec les copines, je ferai preuve du même acharnement en poussant derrière elles dans les tribunes. Je serai leur première supportrice ! »
Mais c’est aussi un énorme coup dur pour son équipe car Sansus – élue meilleure joueuse du Tournoi des VI Nations 2022 (six essais marqués) – avait pris un poids considérable dans le jeu des Bleues au fil de ses 32 sélections. Elle était même une des vice-capitaines du groupe, avec Agathe Sochat et Caroline Drouin, aux côtés de Gaëlle Hermet et Céline Ferer (les capitaines).
« Ce départ est une épreuve pour Laure et il a évidemment affecté le groupe qui a su faire preuve de solidarité », concède Thomas Darracq, sélectionneur-entraîneur du XVFF. « Laure est une grande joueuse, aussi bien sportivement qu’humainement. Elle manquera à toutes et tous, autant sur le pré que dans la vie de groupe, tant son charisme aura marqué l’équipe. Elle restera en Nouvelle-Zélande avec les siens afin de continuer à soutenir les filles jusqu’au bout comme elle a su le faire jusqu’ici. »
Pour pallier ce forfait, l’encadrement des Bleues a appelé en renfort Marie Dupouy. La Blagnacaise (1 sélection) – qui joue centre en club mais peut aussi évoluer à la mêlée – présente l’avantage d’avoir participé à toute la préparation estivale à la Coupe du monde. Elle avait fait partie, début septembre, des six filles non retenues pour le voyage en Nouvelle-Zélande.
Avec la blessure de Sansus, le XV de France féminin peut encore s’appuyer au poste de n°9 sur Pauline Bourdon (26 ans, 41 sél.), entrée en jeu contre l’Afrique du Sud et l’Angleterre, et sur Alexandra Chambon (22 ans, 6 sél.). La Savoyarde, capitaine des Amazones du FCG, a toutes les chances d’être appelée pour le match face aux Fidji, samedi 22 octobre à Whangarei (8h15), pour le troisième et dernier match de poule des Bleues, décisif pour la qualification en quart de finale.
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