Une victoire, c’est un coup de force. Deux c’est une confirmation. Trois c’est une série.
Et c’est ce qu’est en train de réaliser la Section Paloise avec sa trilogie heureuse – La Rochelle, UBB, Brive. « Oui forcément c’est une série mais on n’est pas à 8 victoires d’affilée non plus », temporise l’entraîneur adjoint Antoine Nicoud, plutôt en alerte avant cette 12e journée à Castres. « Plus une série dure plus elle se rapproche de la fin ».
Mais si celle-ci dure un tout…
Une victoire, c’est un coup de force. Deux c’est une confirmation. Trois c’est une série.
Et c’est ce qu’est en train de réaliser la Section Paloise avec sa trilogie heureuse – La Rochelle, UBB, Brive. « Oui forcément c’est une série mais on n’est pas à 8 victoires d’affilée non plus », temporise l’entraîneur adjoint Antoine Nicoud, plutôt en alerte avant cette 12e journée à Castres. « Plus une série dure plus elle se rapproche de la fin ».
Mais si celle-ci dure un tout petit peu, elle sera synonyme de record : jamais dans l’ère Piqueronies, la Section n’a gagné une partie de puissance quatre. « On n’y pense pas, tranche Nicoud. Ce qu’on sait, c’est que la Section a beaucoup de mal à battre Castres ce qui veut dire que les Castrais sont en avance sur nous. L’objectif est de s’évaluer dans un rude contexte. »
Effectivement Pau n’a plus battu Castres depuis septembre 2019 et reste sur cinq défaites de rang. Un test d’autant plus grand que la première manche de ce duel 2022-2023 se jouera au stade Pierrre-Fabre où le CO n’est pas très rigolo : 26 matches sans défaite. Mais même constat, plus une série dure, plus elle se rapproche de sa fin…
De quoi susciter un état d’alerte. Lequel est aussi exacerbé par le revers concédé samedi par Castres à La Rochelle (53-7). Gare au mirage dit Nicoud : « Pour eux, c’était le match cauchemar où rien ne réussit. Ils avaient aussi mis beaucoup de joueurs sur le côté. Et l’an passé, ils ont connu une grosse déconvenue à Toulouse (41-0), ça ne les a pas empêchés de finir premier de la saison régulière. Le tableau est assez simple, le CO sort d’un match difficile et on va avoir droit énormément de combat d’engagement, un jeu très direct. Ce n’est pas un hasard si cette équipe ne perd jamais à domicile. On pense être avertis, à voir comment on réagira dimanche. »
Ce qui est sûr c’est que cette équipe ne va pas s’avancer en se berçant d’illusions. Elle a dominé Brive mais sans éblouir. Nicoud toujours : « Le constat est assez clair : nous sommes satisfaits du résultat, un peu moins du contenu. On n’a pas vendu autre chose aux joueurs. » « Nous avons été faibles sur nos lancements de jeu, en touche. On s’est fait taper sur les doigts. Nous n’avons pas réussi à faire ce qu’on voulait mais on a réussi à gagner », résume le troisième ligne Sacha Zegueur. Un réalisme dont on ne saurait effectivement se plaindre. Il témoigne des progrès d’une formation qui depuis un moment n’étourdit pas par son pragmatisme.
Et d’autres indicateurs sont au vert : la nouvelle densité de l’effectif avec les retours de blessure et la signature du demi-de-mêlée Dan Robson ; la défense également avec cette statistique de 96 % de plaquages réussis contre Brive. « On en loupe moins. On prend confiance en nous et ça fait de belles stats », savoure Zegueur. Antoine Nicoud va quand même attendre quelques heures avant de confirmer la tendance. « Si c’est bien dimanche, on pourra dire qu’on a vraiment progressé. On va avoir beaucoup de défis, de jeu très haut sur la ligne, c’est une équipe qui fait reculer et qui est capable de tenir le ballon longtemps. Si là, on est au niveau, on dira qu’on a progressé. »
L’engagement va compter : « Si on a la détermination pour faire la même chose qu’à La Rochelle et si on respecte notre plan de jeu, on peut prétendre faire un bon match », glisse doucement Lekima Tagitagivalu.
L’humilité aussi, prégnante depuis le revers contre le Stade Français et le passage par la dernière place. Le maintien reste le combat. Zegueur esquive le fantasme du Top 6. « On est 9e du classement, on revient de loin, on a eu chaud. Je ne vais pas dire qu’on regarde devant mais on va essayer d’aller de l’avant. »
Castres inquiète mais c’est aussi une bonne nouvelle. Depuis le Stade Français, Pau est transfiguré par l’état d’alerte. « Les joueurs ont réagi, ont eu peur, eu faim, éclaire Nicoud. Et ça doit nous guider. Le jour où on n’aura pas peur, on ne sera pas bons. »
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