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Edition du Soir Saône-et-Loire
sam. 05/11/2022
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Avant le début de la tournée d’automne des Bleus ce samedi face à l’Australie (21h au Stade de France), le demi de mêlée et capitaine du XV de France s’est exprimé sur les attentes autour du groupe tricolore à un moins d’un an de la Coupe du monde.
Antoine Dupont s’attend à un match âpre face à l’Australie. Photo Francois Mori/AP/SIPA
Antoine, la dernière fois que vous êtes venu au Stade de France, c’était il y a sept mois pour le Grand Chelem. Ça fait quoi de revenir ici ?
« C’est toujours important pour nous. On l’a quitté avec des souvenirs incroyables. Là, on le retrouve dans un autre contexte, mais avec toujours autant de joie et de concentration quand on rentre dans cette enceinte. 
Il y a eu pas mal de blessures avant et pendant ce rassemblement. Comment se sent le groupe physiquement ?
« On doit toujours faire face aux aléas des blessures, ça arrive à chaque rassemblement. Mais tous les joueurs qui ont été appelé en remplacement ont toujours répondu présents. On est en début de saison donc il y aura encore cette fraîcheur physique. J’espère qu’on sera bien demain sur ce point-là. »
Comment vivez-vous votre statut de capitaine ?
« Je le vis bien. Comme je le répète, je ne suis pas tout seul dans ce groupe. Maintenant que Charles Ollivon (l’ancien capitaine, ndlr) est revenu, il reste un leader à part entière, comme peut l’être Gaël (Fickou), Greg (Alldritt) ou Julien (Marchand). Donc on échange librement sur tous les aspects. Mon rôle m’amenait déjà à être un leader de jeu donc ce n’est pas une charge supplémentaire. »
On est à moins d’un an du Mondial. Est-ce que ça change quelque chose pour le groupe ?
« Il faut qu’on continue ce qu’on fait depuis le début de l’ère de Fabien Galthié et de son staff. Ça a fonctionné, tout en gardant des évolutions pour se remettre en question. Mais je ne pense pas qu’il faut révolutionner quelque chose cette année. Après, c’est sûr qu’on sent arriver l’évènement à grands pas. Il y a beaucoup d’attentes, il faut qu’on soit patient. L’échéance arrivera quand elle arrivera. »
« Les Australiens ne lâchent rien jusqu’à la fin »
Vous en êtes à dix victoires consécutives mais on a le sentiment que vous avez toujours le même appétit…
« Oui oui bien sûr. Justement, gagner nous a donné de la confiance et l’envie de continuer ce qu’on fait. Après, il faut mettre les ingrédients pour et quand on arrive au plus haut niveau, le plus dur est d’y rester. On sera plus attendu aussi mais je pense que l’envie, l’engouement et la niaque du groupe ont augmenté par rapport au Tournoi. Il faut que ça se retranscrive sur le terrain. »
Que pensez-vous de l’Australie, qui a battu l’Ecosse la semaine dernière ?
« Ils jouent ensemble depuis plusieurs mois, ils ont pu acquérir beaucoup d’automatismes. Ils connaissent bien leur rugby, et on connaît la difficulté de gagner à Edimbourg. Ça a été un match âpre, disputé. Comme ça leur arrive régulièrement, ils étaient dominés au score mais ils ne lâchent rien jusqu’à la fin. On sait avec quelles intentions ils vont venir ici. »
Et de votre vis-à-vis australien Nic White ?
« C’est un joueur très expérimenté, qui a plus de 50 sélections et qui a connu beaucoup de choses avec l’Australie. C’est un élément important de cette équipe. On l’a côtoyé aussi quand il est venu jouer à Montpellier. Il prend beaucoup de responsabilité sur le terrain, il est très à l’aise techniquement. Il sera à surveiller. »
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