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Avant le match qui opposera l’Aviron Bayonnais à Perpignan, ce samedi 22 octobre (17 heures), pour le compte de la 8e journée de Top 14, l’entraineur des avants, Joël Rey évoque la confrontation.
Il fait partie des plus anciens de Dauger. Joël Rey, l’entraineur des avants bayonnais depuis 2017, évoque la réception de Perpignan , ce samedi 22 octobre, pour le compte de la huitième journée de Top 14 . Il parle aussi du groupe des avants dont il dispose au quotidien, de l’évolution d’un Swan Cormenier. Le pilier qu’il a vu débarquer d’Albi en 2019, avant la confirmation cette saison. 
“Je préfère ce casse-tête-là que l’inverse, quand on a moins de monde et que tu n’as qu’une seule équipe de titulaire. Chez les piliers, chacun veut jouer et veut nous mettre un peu la pression. Et je rends hommage à l’enthousiasme de tous les joueurs de l’équipe, surtout le paquet d’avants, parce qu’on n’a pas de grand nom, de joueurs connus. À part Facundo (Bosch, ndlr) qui a joué en Top 14. Pour tout le reste, ce sont des besogneux, des travailleurs. Les mecs montrent qu’ils peuvent vraiment lutter à ce niveau et c’est ça qui fait plaisir. C’est une sélection de mecs de Pro D2, mais une belle sélection. Honnêtement, ça répond présent. Je souhaite que ça tienne le plus longtemps et il n’y a pas de raison. Ils sont dans le coup, ils sont prêts. Déjà, ils ne se prennent pas la tête et ils n’ont pas le melon, c’est sûr et certain. Ils sont vraiment des bons mecs. 
Swan (Cormenier), par exemple, je suis très content pour lui, car il a débuté à un niveau moindre. Il était en Fédérale 1, en Fédérale 2. Et ça donne de l’espoir. Ce que j’apprécie et il y a ce genre d’histoire dans le rugby, heureusement, c’est qu’il y a des garçons qui sont aujourd’hui en amateur et que peut-être, dans deux ou trois ans, ils pourront jouer au niveau du dessus. Ça qui donne de l’espoir. C’est vraiment bien. Swan continue à progresser, il tient la route et il travaille fort pour améliorer certains aspects de son jeu. On ne va pas trop lui en mettre dessus. Mais c’est pas mal, non ? Il a bien bossé ces dernières années, mais c’est vrai que.”
*Swan Cormenier, blessé à la voute plantaire, manquera au minimum la réception de l’Usap 
“Il faut gagner. Il n’y a pas d’autre choix. Le début de saison est correct, surtout en termes de résultats. Maintenant, si on peut repousser Perpignan un peu plus loin de nous, c’est toujours ça de pris puisqu’on parle de concurrent direct. Perpignan va arriver avec l’envie de nous faire douter. Donc à nous, comme on l’a dit Greg Patat, on va avoir le statut de favori. C’est juste un mot. Après, c’est sur le terrain qu’on montrera si on est bien meilleur. Il faut assumer ce qu’on a fait jusqu’à présent. On a fait du jeu contre des équipes supérieures à nous. Mais c’est montrer qu’on peut être meilleur que Perpignan et montrer notre jeu. Jusqu’à présent, on a beaucoup bataillé, on a montré de beaux mouvements sur des moments donnés. Il faut assumer le fait de jouer et d’imposer. C’est vrai que les équipes comme La Rochelle, le Racing, l’UBB, on a essayé de les repousser un peu loin, avec le pied, on a essayé de les contrer. Et quand on avait deux-trois points, on a joué. Mais là, il va falloir nous prendre les choses en main. C’est un statut différent, mais il faut l’assumer et il faut le montrer. Il faut franchir un cap.
Greg (Patat) et Gerard (Fraser) ont amené cette patte au jeu, qui nous permet de garder un peu de l’état d’esprit bayonnais, cette envie d’écarter les ballons. Et dans la zone de marque, on est assez rugueux et efficace. Ce sont des choses qui ont été beaucoup travaillé en tout début de saison, avec les avants, sans négliger pour autant le jeu de trois-quarts. Il faut avoir les deux parce qu’on ne va pas tomber toujours sur les mêmes adversaires. Je crois que devant, il y aura des fois, où l’on sera bien contrés donc les trois-quarts nous ont déjà montré, avec Camille (Lopez) et nos ailiers, qu’ils pouvaient passer au-dessus ou derrière les défenses. Mais voilà, ce qui me plaît, c’est qu’on s’adapte vraiment à l’équipe qu’on en fasse. Et encore ce week-end, ce sera le maître mot. S’adapter à Perpignan, imposer, montrer ce qu’on sait faire, ce qu’on a travaillé. Ce qui nous attend ce week-end, c’est un peu dans le même tempérament que nous.”
“Je préfère avoir ces points d’avance. Ça nous fait du bien. Ça nous permet de continuer à progresser. Si on a cette avance, il faut la garder. Il faut toujours continuer à progresser. À nous de tout faire pour rester devant. Ça sera que plus bénéfique pour nous, puis surtout pour la tête, parce qu’on est dans un championnat où vous avez l’impression que tout va bien et le week-end suivant, ça peut faire très mal. Donc gardons ce qui fait notre force actuellement, cette mentalité, ce jeu, ces quatre points. Dans quelques mois peut-être, ils seront les bienvenus.”
► L’intégralité de l’interview de Joël Rey, ICI

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