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Le joueur des Dragons Catalans Benjamin Garcia (deuxième à gauche) est plaqué par le joueur de St Helens Mark Percival lors de la finale de la Super League à Old Trafford le 9 octobre 2021. © Photo : PAUL ELLIS / AFP
Une Coupe du monde peut en cacher une autre. En plein Mondial féminin de rugby, où l’équipe de France a entamé la phase de poules par une victoire bonifiée face à l’Afrique du Sud (40-5), puis une défaite avec le bonus défensif face à l’Angleterre (13-7), une autre compétition a démarré samedi : la Coupe du monde de rugby à XIII, qui se déroule en Angleterre, jusqu’au 19 novembre.
Les Bleus, versés dans la poule A avec l’Angleterre, les Samoa et la Grèce, débutent leur compétition ce lundi soir (20 h 30) face aux Hellènes. Voici trois choses à savoir sur ce Mondial.

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Comment ça marche ?
La seizième édition de la Coupe du monde de rugby à XIII verra s’affronter seize équipes, dispatchées en quatre poules : Angleterre, Samoa, France, Grèce dans le groupe A ; Australie, Italie, Fidji, Écosse dans la B ; Irlande, Nouvelle-Zélande, Liban, Jamaïque dans la C ; Papouasie-Nouvelle-Guinée, Tonga, pays de Galles et Iles Cook dans la D.
Les deux premiers de chaque groupe seront qualifiés pour les quarts de finale (le 5 novembre). La grande finale aura lieu le 19 novembre à Old Trafford.
Comme au rugby à XV, les joueurs avancent en faisant uniquement des passes vers l’arrière ou en tapant la balle au pied. Mais contrairement au XV, il n’y a pas de phases de jeu au sol, ni de touches : l’équipe a cinq chances d’aller à l’essai, avant que le ballon ne soit rendu à l’adversaire, un peu comme au football américain. Ce geste technique s’appelle le « tenu » : quand un joueur est plaqué au sol ou bloqué, il peut remettre en jeu le ballon. Chaque équipe a cinq tenus, donc six chances successives de marquer un essai. Le défenseur a le droit d’arracher le ballon de l’attaquant uniquement dans une action d’un contre un.
Qui sont les favoris ?
Seules trois nations ont remporté la Coupe du monde, dont la première édition a eu lieu en 1954 : l’Australie, qui détient le record d’éditions remportées avec onze succès ; l’Angleterre avec trois trophées ; et enfin la Nouvelle-Zélande, avec une seule couronne.

L’Australie, double tenante du titre (2013, 2017), semble au-dessus du lot avec ses onze sacres. L’Angleterre, pays hôte, et vice-championne du monde, sera une autre des nations à suivre. Les Tonga et la Nouvelle-Zélande devraient se mêler à la lutte finale pour la victoire.
Que vise l’équipe de France ?
Pour les Bleus, qui accueilleront la prochaine édition en 2025, l’objectif est simple : une qualification pour les quarts de finale comme en 2013. Pour cela, il leur faudra deux victoires en phase de poules. La France n’a malheureusement pas hérité d’un groupe facile avec la redoutable Angleterre, qu’elle rencontrera le 22 octobre, puis les solides Samoans, qu’elle défiera le 30 octobre.
Les hommes de Laurent Frayssinous ont d’ailleurs achevé leur préparation par une défaite face aux Tonga (48-12). Mais leur adversaire du jour est largement à leur portée : la Grèce dispute en effet là son tout premier mondial.
« Le staff a été très pointu et très professionnel pour préparer au mieux les joueurs, exemplaires sur et en dehors du terrain, a déclaré Laurent Frayssinous, sélectionneur du XIII de France, cité dans un communiqué de la FFRXIII. Ils ont pleinement répondu à nos attentes et ils sont prêts. Maintenant, la Grèce s’appuie sur une épine dorsale de qualité avec des individualités très fortes qui évoluent en NRL (National Rugby League, une des compétitions les plus prestigieuses de rugby à XIII interclubs qui se déroule en Australie et en Nouvelle-Zélande). Il faudra annihiler ces individualités grecques lors de cette première rencontre pour l’emporter. »

Pour se hisser jusqu’en quarts, les Bleus peuvent compter sur un effectif de choix, avec treize Dragons Catalans et 7 joueurs du Toulouse olympique, les deux clubs français qui évoluent en Super League. Les Français sont d’ailleurs désormais tous professionnels. Une victoire inaugurale face au Petit Poucet grec est donc indispensable avant d’affronter l’ogre anglais, finaliste 2017, et de disputer un choc aux airs de huitièmes de finale contre les Samoans et leur armada de joueurs de NRL, compétition phare opposant des provinces australiennes et une néo-zélandaise.
La France a échoué en finale de la Coupe du monde à deux reprises, en 1954 et 1968. Les Tricolores comptent aussi trois médailles de bronze planétaire (1970, 1972, 1992). Lors de la dernière édition en 2017, les Bleus avaient terminé derniers de leur poule, derrière l’Australie, l’Angleterre et le Liban.
LIRE AUSSI. Pourquoi les Dragons Catalans peuvent-ils entrer dans l’histoire du rugby à XIII ?
La compo des Bleus
1. Morgan Escaré ; 2. Arthur Romano ; 3. Samisoni Langi ; 4. Matthieu Laguerre ; 5. Fouad Yaha ; 6. Arthur Mourgue ; 7. Tony Gigot ; 8. Jordan Dezaria ; 9. Alrix Da Costa ; 10. Lambert Belmas ; 11. Benjamin Jullien ; 12. Paul Séguier ; 13. Benjamin Garcia ; 14. Eloi Pelissier ; 15. Justin Sangaré ; 17. Mickaël Goudemand ; 19. Corentin Le Cam ; 21. Maxime Puech ; 23. César Rougé.

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???????? One of the most historic rugby league nations take on Rugby League World Cup debutants on Monday night!

France and Greece have named their squads ahead of Monday’s Group A clash.#RLWC2021 | @FFRXIII | @GreekRL
Le programme des Bleus
Matches de poule : France – Grèce, le 17 octobre à 20 h 30
Angleterre – France, le 22 octobre à 18 h
Samoa – France, le 30 octobre à 18 h
Quarts de finale les 4, 5 et 6 novembre
Demi-finales les 11 et 12 novembre
Finale le 19 novembre
L’ambiance / le décor
Le rapport qualité / prix

Les applications mobiles Ouest-France disponibles en téléchargement

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